Les Adieux de la professeure Vaillancourt
Salle Claude-Champagne
Cheffe
Lorraine Vaillancourt
Programme
Canada
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Pour de nouvelles aventures
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Autriche
Autriche
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Vier Stücke, op.7
Mouvements
4 mouvements
I. Sehr Langsam
II. Rash
III. Sehr Langsam
IV. Bewegt
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France
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Vocables
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À propos du concert de la semaine dernière
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Concerto à la mémoire d’un ange
Créé de façon posthume à Barcelone en 1936, le Concerto à la mémoire d’un ange du compositeur viennois Alban Berg résulte d’une commande du violoniste Louis Krasner – qui en assuma la création –, persuadé que l’avenir de la musique contemporaine résidait dans le
dodécaphonisme. Bien que l’oeuvre adopte résolument ce langage, quelques citations tonales la ponctuent, dont un extrait d’un choral de Bach. Peu enclin à écrire un concerto virtuose « à la Wieniawski », Berg relèvera pourtant le défi de composer une oeuvre dodécaphonique empreinte de lyrisme, à la manière des Concertos de Beethoven et de Brahms. Le décès soudain, à l’âge de 18 ans, de Manon Gropius, fille d’Alma Mahler et Walter Gropius, dont Berg et sa femme étaient des amis proches, ébranlera fortement le compositeur. C’est pourquoi il sous-titrera « à la mémoire d’un ange » ce Concerto, reflétant à la fois son affection pour Manon et l’importance qu’il accordait à son oeuvre. Le premier mouvement, illustrant l’enfance et la joie de vivre de la jeune Manon par ses harmonies lumineuses – une berceuse apparaît à la fin du mouvement –, contraste avec son second mouvement, nettement plus tourmenté, symbolisant par ses méandres sombres la tragique maladie dont est morte la jeune femme, la poliomyélite. La succession d’accords majeurs qui conclut la pièce apporte toutefois un apaisement puisque la Mort est perçue comme une délivrance aux yeux du compositeur. Sur le plan structurel, Berg
convoque dès le début de la pièce un élément thématique formé à partir des quatre cordes à vide du violon (sol-ré-la-mi), qui reviendra de façon récurrente tout du long, assurant du même coup son unité. Le décès de Berg, survenu à peine trois mois avant la création de l’oeuvre, ajoutera à l’aura émotionnelle entourant ce Concerto à la mémoire d’un ange. La version réduite présentée dans le cadre de ce concert a été réalisée en 2007 par Andreas Nicolai Tarkmann pour l’Ensemble Linos, formation de chambre allemande.
© Ariane Brisson
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Concerto à la mémoire d’un ange
Créé de façon posthume à Barcelone en 1936, le Concerto à la mémoire d’un ange du compositeur viennois Alban Berg résulte d’une commande du violoniste Louis Krasner – qui en assuma la création –, persuadé que l’avenir de la musique contemporaine résidait dans le
dodécaphonisme. Bien que l’oeuvre adopte résolument ce langage, quelques citations tonales la ponctuent, dont un extrait d’un choral de Bach. Peu enclin à écrire un concerto virtuose « à la Wieniawski », Berg relèvera pourtant le défi de composer une oeuvre dodécaphonique empreinte de lyrisme, à la manière des Concertos de Beethoven et de Brahms. Le décès soudain, à l’âge de 18 ans, de Manon Gropius, fille d’Alma Mahler et Walter Gropius, dont Berg et sa femme étaient des amis proches, ébranlera fortement le compositeur. C’est pourquoi il sous-titrera « à la mémoire d’un ange » ce Concerto, reflétant à la fois son affection pour Manon et l’importance qu’il accordait à son oeuvre. Le premier mouvement, illustrant l’enfance et la joie de vivre de la jeune Manon par ses harmonies lumineuses – une berceuse apparaît à la fin du mouvement –, contraste avec son second mouvement, nettement plus tourmenté, symbolisant par ses méandres sombres la tragique maladie dont est morte la jeune femme, la poliomyélite. La succession d’accords majeurs qui conclut la pièce apporte toutefois un apaisement puisque la Mort est perçue comme une délivrance aux yeux du compositeur. Sur le plan structurel, Berg
convoque dès le début de la pièce un élément thématique formé à partir des quatre cordes à vide du violon (sol-ré-la-mi), qui reviendra de façon récurrente tout du long, assurant du même coup son unité. Le décès de Berg, survenu à peine trois mois avant la création de l’oeuvre, ajoutera à l’aura émotionnelle entourant ce Concerto à la mémoire d’un ange. La version réduite présentée dans le cadre de ce concert a été réalisée en 2007 par Andreas Nicolai Tarkmann pour l’Ensemble Linos, formation de chambre allemande.
© Ariane Brisson
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Date et lieu
Salle Claude-Champagne
Université de Montréal
220 avenue Vincent-d'Indy
Montréal QC H2V 2T2
Canada