Stefan Maier

Compositeur

Canada

1990

Stefan Maier Canada, 1990 Originaire de Vancouver, Stefan Maier étudie conjointement dans les cursus de Maîtrise en Art Sonore au Bard College et en Musique Digitale au Dartmouth College, dans l’État de New-York. Stefan a participé au Cours d’été de l’Université Harvard en 2014 et ses principaux professeurs ont été Ming Tsao, Chaya Czernowin et Daniel Peter Biro. Son mentor est la compositrice Rebecca Saunders. Soutenu par le Conseil des arts du Canada, le Conseil des arts de la Colombie-Britannique et la Fondation danoise pour les arts, Stefan compose de la musique acoustique, électroacoustique, et crée des installations sonores ainsi que des performances. Ses œuvres ont été présentées par le Fonema Consort (Chicago), l’Ensemble Experimental (Freiburg), ainsi que le festival ECLAT (Stuttgart). Ses projets futurs lui ont été commandés par les ensembles Talea (New-York) et Vertixe Sonora (Espagne). Ses installations sonores ont été présentées par la galerie Open Space (Victoria), ainsi que dans divers espaces au centre et autour de Vancouver. En 2012, Stefan a collaboré avec l’artiste sonore Trimpin. Il travaille actuellement à la création d’une installation pour haut-parleurs pour le centre Berghain de Berlin, en Allemagne. En parallèle à sa carrière de compositeur, Stefan est interprète de musique électronique écrite, et s’est produit avec le Quatuor Bozzini (Montréal), l’ensemble Forma Leipzig (Allemagne), le Wandelweiser Composer Collective (Allemagne) ainsi que dans divers projets de musique électronique expérimentale. Thicket iii "Si nous regardons au travers de la fente ainsi ouverte […] nous y découvrons une puissance plutôt menaçante – quelque chose de sourd capable de détruire les choses et les mondes ; capable d’engendrer des monstres d’illogisme ; capable aussi bien de ne jamais passer à l’acte ; capable certes de produire tous les rêves, mais aussi tous les cauchemars ; capable de changements frénétiques et sans ordre, ou à l’inverse, capable de produire un univers immobile jusqu’en ses moindres recoins. Comme une nuée porteuse des plus féroces orages, des plus étranges éclaircies, pour l’heure d’un calme inquiétant. [...] C’est bien quelque chose comme un Temps, mais un Temps impensable par la physique – puisque capable de détruire sans cause ni raison toute loi physique – comme par la métaphysique — puisque capable de détruire tout ce qui est déterminé, fut-il un dieu, fût-il Dieu. Ce n’est pas un temps héraclitéen, car il n’est pas la loi éternelle du devenir, mais l’éternel devenir possible, et sans loi, de toute loi. C’est un Temps capable de détruire jusqu’au devenir lui-même en faisant advenir, peut-être pour toujours le Fixe, le Statique, et le Mort." Quentin Meillassoux, Après la finitude : Essai sur la nécessité de la contingence Paris, Seuil, 2006, pages 99 et 100.