Concert n. 1
Salle Studio Théâtre - Grands Ballets
Le NEM lance sa saison 2024-25 avec ce concert regroupant des oeuvres vibrantes de Cendo, Romitelli, Saariaho et Vivier.
DÉROULEMENT DE LA SOIRÉE
- 18h30 : Ouverture de la billetterie
- 19h10 : Ouverture des portes
- 19h30 : Début du concert (avec entracte de 20 minutes)
- 21h10 : Fin du concert
- 21h10 – 22h00 : Réception dans le foyer
Chef
Jean-Michaël Lavoie
Soliste(s)
Programme
France
France
France
Action painting
Action Painting est un manifeste du premier moment de la saturation musicale. La complexification radicale de l’écriture, la virtuosité, les hurlements des instruments et des musiciens, l’usage démesuré de masses sonores s’y mêlent pour créer un immense cri d’une violence à la limite du supportable. Inspiré par Jackson Pollock et influencé par le rock et le punk, Cendo canalise ces énergies dans cette œuvre. La seconde partie explore une saturation du détail infime, annonçant déjà la période de l’« infra-saturé », une vision post-apocalyptique de la matière musicale.
L'œuvre est construite autour de l'idée de "saturation". La saturation des couleurs, des hauteurs et des événements ou gestes musicaux joue un rôle crucial. L'allusion dans le titre à une technique des arts plastiques se retrouve à plusieurs niveaux : différentes textures instrumentales (toujours des couleurs pleines et compactes), une sorte de « dripping » musical, et le dessin instrumental ou les gestes des musiciens font partie intégrante de la composition.
En tant que première de mes œuvres à généraliser le principe de la « saturation » instrumentale, Action Painting présente des techniques de jeu qui sont développées davantage dans mes œuvres suivantes : l'utilisation de sons distordus dans les cordes, les multiphoniques dans les bois et les cuivres, l'utilisation des anches de hautbois et de clarinette par les instruments à vent, etc. L'œuvre est dédiée au Nouvel Ensemble Moderne.
- Raphaël Cendo
Afficher la note de programme
Action painting
Action Painting est un manifeste du premier moment de la saturation musicale. La complexification radicale de l’écriture, la virtuosité, les hurlements des instruments et des musiciens, l’usage démesuré de masses sonores s’y mêlent pour créer un immense cri d’une violence à la limite du supportable. Inspiré par Jackson Pollock et influencé par le rock et le punk, Cendo canalise ces énergies dans cette œuvre. La seconde partie explore une saturation du détail infime, annonçant déjà la période de l’« infra-saturé », une vision post-apocalyptique de la matière musicale.
L'œuvre est construite autour de l'idée de "saturation". La saturation des couleurs, des hauteurs et des événements ou gestes musicaux joue un rôle crucial. L'allusion dans le titre à une technique des arts plastiques se retrouve à plusieurs niveaux : différentes textures instrumentales (toujours des couleurs pleines et compactes), une sorte de « dripping » musical, et le dessin instrumental ou les gestes des musiciens font partie intégrante de la composition.
En tant que première de mes œuvres à généraliser le principe de la « saturation » instrumentale, Action Painting présente des techniques de jeu qui sont développées davantage dans mes œuvres suivantes : l'utilisation de sons distordus dans les cordes, les multiphoniques dans les bois et les cuivres, l'utilisation des anches de hautbois et de clarinette par les instruments à vent, etc. L'œuvre est dédiée au Nouvel Ensemble Moderne.
- Raphaël Cendo
Afficher la note de programme
Italie
Italie
Italie
Lost
Romitelli, conscient de la fin des grands récits historiques, revisite les modes d’expression du rock psychédélique et de la techno, alimentant un univers sonore contemporain. Son écriture, imprégnée des sons électriques, est un miroir de l’écoute partagée dans la société moderne.
Afficher la note de programme
Lost
Romitelli, conscient de la fin des grands récits historiques, revisite les modes d’expression du rock psychédélique et de la techno, alimentant un univers sonore contemporain. Son écriture, imprégnée des sons électriques, est un miroir de l’écoute partagée dans la société moderne.
Afficher la note de programme
Finlande
Finlande
Finlande
Kaija Saariaho a étudié la composition sous la supervision de Paavo Heininen, à la Sibelius Academy, puis au Musikhochschule de Fribourg, avec Brian Ferneyhough et Klaus Huber, où elle fut diplômée en 1983. En 1982, elle a suivi des cours de musique assistée par ordinateur à l’IRCAM, à Paris, où elle s’est établie. Par la suite, l’ordinateur a toujours constitué un élément important de sa technique de composition.
Elle a acquis une réputation internationale grâce à ses œuvres Verblendungen (1982-84) et Nymphéa (1987), pour quatuor à cordes et outils électroniques, que lui a commandé le Lincoln Center pour le Kronos Quartet. Saariaho a également participé à un certain nombre de productions multimédias, comme le ballet intégral Maa (1991) et un projet collaboratif paneuropéen visant la production d’un CD-ROM Prisma sur sa vie et son travail. En 1999, Saariaho a achevé une œuvre majeure pour chœur et orchestre intitulée Oltra mar, qui fut jouée en première par le New York Philharmonic et Kurt Masur, le 11 novembre 1999, dans le cadre de leur série de commandes du millénaire.
Ces trois derniers projets ont mené Kaija Saariaho à sa prochaine œuvre majeure, soit son premier opéra, L’amour de loin, que lui ont commandé conjointement le Salzburg Festival et le Théâtre du Châtelet, et qui fut joué pour la première fois le 15 août 2000, au Salzburg Festival. Le libretto a été écrit par l’auteur franco-libanais Amin Maalouf, l’opéra, mis en scène par Peter Sellars et l’Orchestre de SWR Baden-Baden, dirigé par Kent Nagano.
Nymphea (Jardin secret III)
Nymphea, quatuor à cordes et électronique, traite les sons en temps réel et incorpore des fragments récités du poème d’Arseniy Tarkovski vers la fin. La pièce s’inscrit dans une série explorant les technologies informatiques développées par Saariaho.
Afficher la note de programme
Kaija Saariaho a étudié la composition sous la supervision de Paavo Heininen, à la Sibelius Academy, puis au Musikhochschule de Fribourg, avec Brian Ferneyhough et Klaus Huber, où elle fut diplômée en 1983. En 1982, elle a suivi des cours de musique assistée par ordinateur à l’IRCAM, à Paris, où elle s’est établie. Par la suite, l’ordinateur a toujours constitué un élément important de sa technique de composition.
Elle a acquis une réputation internationale grâce à ses œuvres Verblendungen (1982-84) et Nymphéa (1987), pour quatuor à cordes et outils électroniques, que lui a commandé le Lincoln Center pour le Kronos Quartet. Saariaho a également participé à un certain nombre de productions multimédias, comme le ballet intégral Maa (1991) et un projet collaboratif paneuropéen visant la production d’un CD-ROM Prisma sur sa vie et son travail. En 1999, Saariaho a achevé une œuvre majeure pour chœur et orchestre intitulée Oltra mar, qui fut jouée en première par le New York Philharmonic et Kurt Masur, le 11 novembre 1999, dans le cadre de leur série de commandes du millénaire.
Ces trois derniers projets ont mené Kaija Saariaho à sa prochaine œuvre majeure, soit son premier opéra, L’amour de loin, que lui ont commandé conjointement le Salzburg Festival et le Théâtre du Châtelet, et qui fut joué pour la première fois le 15 août 2000, au Salzburg Festival. Le libretto a été écrit par l’auteur franco-libanais Amin Maalouf, l’opéra, mis en scène par Peter Sellars et l’Orchestre de SWR Baden-Baden, dirigé par Kent Nagano.
Nymphea (Jardin secret III)
Nymphea, quatuor à cordes et électronique, traite les sons en temps réel et incorpore des fragments récités du poème d’Arseniy Tarkovski vers la fin. La pièce s’inscrit dans une série explorant les technologies informatiques développées par Saariaho.
Afficher la note de programme
QC
Canada
QC
Canada
QC
Canada
Trois airs pour un opéra imaginaire
Cette œuvre explore un spectre pulsé se dirigeant vers une pulsion irrégulière, se transformant en contrepoint avant de revenir à une orchestration minimale. L'écriture spectrale de Vivier se termine par une rupture brutale suivie d'un intervalle pur.
Afficher la note de programme
Trois airs pour un opéra imaginaire
Cette œuvre explore un spectre pulsé se dirigeant vers une pulsion irrégulière, se transformant en contrepoint avant de revenir à une orchestration minimale. L'écriture spectrale de Vivier se termine par une rupture brutale suivie d'un intervalle pur.
Afficher la note de programme
Date et lieu
Salle Studio Théâtre - Grands Ballets
1435 rue de Bleury
Montréal QC H3A 2H7
Canada