illustration du NEM par Cathy Beauvallet

Faire face à la musique

Mardi
25
octobre 2022
19h30

Salle Bourgie

Présenté par la Salle Bourgie et le NEM, en partenariat avec Terres en Vues. 

**En raison de circonstances exceptionnelles, Deantha Edmunds ne peut se joindre au NEM pour le concert. Nous sommes heureux d’accueillir la soprano Nathalie Paulin pour la performance de la pièce Uiesh de Tim Brady.** 

Facing the Music… Tel est le titre d’un recueil, mais aussi d’un poème de Paul Auster. Dans une écriture extrêmement originale, assez sombre, parfois même dure, chaque mot est pesé et pèse. Devant une telle poésie, on fait face à la musique de l’âme contemporaine confrontée à ses vertiges, ses angoisses et sa tristesse existentielle. Mais dans toute obscurité, réside une blancheur lumineuse.
- Simon Bertrand, compositeur

La poésie de Joséphine Bacon est à la fois simple et complexe. Des mots justes et des phrases succinctes. Un équilibre parfait entre des images fortes, des émotions douces et la résonance de la voix — et de la voie — humaine. Une poésie que l’on croirait écrite pour la musique; un cadeau pour n’importe quel compositeur comme pour le public.
- Tim Brady, compositeur

Cheffe

Lorraine Vaillancourt

Soliste(s)
Nathalie Paulin
,
soprano
Artiste(s) invité(s)
Joséphine Bacon
,
récitante
Rudy Barichello
,
récitant

« Notre âme ne peut pas mourir.
La liberté ne meurt jamais. »

Taras Chevtchenko (1814-1861) peintre et poète ukrainien, symbole de la résistance à l’oppression

Programme

Valentin Silvestrov (
1937
,

Kyiv
Kyiv city
Ukraine

), Quatuor à cordes, no. 1 (extrait) (
1974
),
pour quatuor à cordes
Valentin Silvestrov (
1937
,

Kyiv
Kyiv city
Ukraine

), Quatuor à cordes, no. 1 (extrait) (
1974
),
pour quatuor à cordes
Valentin Silvestrov (
1937
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Kyiv
Kyiv city
Ukraine

), Quatuor à cordes, no. 1 (extrait) (
1974
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pour quatuor à cordes
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Quatuor à cordes, no. 1 (extrait)

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Quatuor à cordes, no. 1 (extrait)

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Tim Brady (
1956
,

QC
Canada

), Uiesh (
2019
),
pour voix et 14 instruments, d’après des poèmes en innu‐aimun de la poète Joséphine Bacon, tirés du recueil Uiesh - quelque part (Mémoire d'encrier, 2018)
Tim Brady (
1956
,

QC
Canada

), Uiesh (
2019
),
pour voix et 14 instruments, d’après des poèmes en innu‐aimun de la poète Joséphine Bacon, tirés du recueil Uiesh - quelque part (Mémoire d'encrier, 2018)
Tim Brady (
1956
,

QC
Canada

), Uiesh (
2019
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pour voix et 14 instruments, d’après des poèmes en innu‐aimun de la poète Joséphine Bacon, tirés du recueil Uiesh - quelque part (Mémoire d'encrier, 2018)
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Uiesh

Interprétée par le NEM
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Uiesh

Interprétée par le NEM
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Simon Bertrand (
1969
,

QC
Canada

), Facing the Music (
2022
),
pour 15 instruments et récitant, d’après des poèmes de Paul Auster
- création
Simon Bertrand (
1969
,

QC
Canada

), Facing the Music (
2022
),
pour 15 instruments et récitant, d’après des poèmes de Paul Auster
Simon Bertrand (
1969
,

QC
Canada

), Facing the Music (
2022
),
pour 15 instruments et récitant, d’après des poèmes de Paul Auster
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« J’écris avec le sérieux d’un enfant qui s’amuse. » (Borges)    Mon premier contact avec José Evangelista a été dans le cadre de son cours « Paronama des musiques du monde », dans les années 1990, à l’époque où, après un parcours d’instrumentiste, je commençais à m’intéresser à la composition.    Ce cours fut, pour un jeune compositeur occidental ethnocentrique obsédé par les grands courants de la musique d’avant-garde européenne du XXe siècle, un véritable électrochoc qui m’a beaucoup marqué. Un jour, j’ai croisé José dans la grande pente de la Faculté de musique de l’Université de Montréal et lui ai annoncé que je partais étudier la composition à l’étranger. Je me souviens de son sourire et de ses mots : « C’est une très bonne nouvelle ». J’ai finalement passé douze ans à l’étranger, dont trois années marquantes en Asie.    Par la suite, à mon retour en 2003, j’ai fait un doctorat sous sa direction, conjointe à celle de Denis Gougeon. Pendant ces années, José m’a toujours traité comme un collègue, avec la plus grande bienveillance, et a toujours été l’aise à avec le côté inclusif de ma musique sur le plan du langage musical et sa recherche de simplicité. Il m’a d’ailleurs dit, un jour, quelque chose comme : « Une musique simple ne veut pas nécessairement dire une musique simpliste… ». L’œuvre que je lui offre humblement aujourd’hui, commandée par le NEM, est un peu issue de cette piste de réflexion que m’a offert ce grand musicien.    De plus, je me suis donné le difficile défi d’écrire une œuvre monodique, dans laquelle il n’y aurait pratiquement aucun accord plaqué, clin d’œil évident à la technique compositionnelle hétérophonique, très chère à José.    Il ne s’agit pas de véritables variations sur un thème, mais bien de perpétuelles ramifications de mélodies, cellules ou traits que j’ai construits à partir d’un mode balinais qui est transposé sur lui-même, sur une sorte de registre fixe qui couvre toute l’étendue du piano. Les mouvements ont des caractères assez définis et contrastés, dans un esprit proche de Schumann, dans ses Novelettes ou ses cycles de miniatures, comme le Carnaval ou les Scènes d’enfants.  L’œuvre est dédiée à José et à Louise Bessette, avec toute mon admiration.  (Simon Bertrand) Simon Bertrand (Montréal, Canada, 1969) Titulaire d’un Premier Prix de composition sous la direction de Claude Ballif et d’un doctorat de l’Université de Montréal sous la direction de José Evangelista et Denis Gougeon, Simon Bertrand est l’un des compositeurs québécois les plus prolifiques et actifs de sa génération. Sa musique, qui va à la rencontre à la fois des grands courants de la musique contemporaine du 20e siècle et des musiques extra-occidentales, a été interprétée partout au Canada ainsi qu’au Japon, en Chine, en Corée, au Danemark, en France et aux États-Unis par des orchestres, solistes ou ensembles comme l’OSM, l’OSQ, l’OSDL, le Toronto Symphony, l’Orchestre philarmonique de Shanghai, l’Orchestre national d’Île-de-France, Guy Pelletier, Lori Freedman, Jacques Drouin, Louise Bessette, la SMCQ, le NEM, l’ECM+, Quasar, le Quatuor Alcan, Utrecht String Quartet (Hollande), le Danish Saxophone Quartet (Danemark) et Pro Musica Nipponia (Japon). Il a remporté de nombreux prix, notamment le prix Opus du compositeur de l’année en 2013. Il a aussi composé plusieurs musiques de film, notamment pour Zentropa (compagnie de production de Lars Von Trier) et a récemment signé la musique de Pays de Chloé Robichaud.

Facing the Music

pour 15 instruments et récitant, d’après des poèmes de Paul Auster
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« J’écris avec le sérieux d’un enfant qui s’amuse. » (Borges)    Mon premier contact avec José Evangelista a été dans le cadre de son cours « Paronama des musiques du monde », dans les années 1990, à l’époque où, après un parcours d’instrumentiste, je commençais à m’intéresser à la composition.    Ce cours fut, pour un jeune compositeur occidental ethnocentrique obsédé par les grands courants de la musique d’avant-garde européenne du XXe siècle, un véritable électrochoc qui m’a beaucoup marqué. Un jour, j’ai croisé José dans la grande pente de la Faculté de musique de l’Université de Montréal et lui ai annoncé que je partais étudier la composition à l’étranger. Je me souviens de son sourire et de ses mots : « C’est une très bonne nouvelle ». J’ai finalement passé douze ans à l’étranger, dont trois années marquantes en Asie.    Par la suite, à mon retour en 2003, j’ai fait un doctorat sous sa direction, conjointe à celle de Denis Gougeon. Pendant ces années, José m’a toujours traité comme un collègue, avec la plus grande bienveillance, et a toujours été l’aise à avec le côté inclusif de ma musique sur le plan du langage musical et sa recherche de simplicité. Il m’a d’ailleurs dit, un jour, quelque chose comme : « Une musique simple ne veut pas nécessairement dire une musique simpliste… ». L’œuvre que je lui offre humblement aujourd’hui, commandée par le NEM, est un peu issue de cette piste de réflexion que m’a offert ce grand musicien.    De plus, je me suis donné le difficile défi d’écrire une œuvre monodique, dans laquelle il n’y aurait pratiquement aucun accord plaqué, clin d’œil évident à la technique compositionnelle hétérophonique, très chère à José.    Il ne s’agit pas de véritables variations sur un thème, mais bien de perpétuelles ramifications de mélodies, cellules ou traits que j’ai construits à partir d’un mode balinais qui est transposé sur lui-même, sur une sorte de registre fixe qui couvre toute l’étendue du piano. Les mouvements ont des caractères assez définis et contrastés, dans un esprit proche de Schumann, dans ses Novelettes ou ses cycles de miniatures, comme le Carnaval ou les Scènes d’enfants.  L’œuvre est dédiée à José et à Louise Bessette, avec toute mon admiration.  (Simon Bertrand) Simon Bertrand (Montréal, Canada, 1969) Titulaire d’un Premier Prix de composition sous la direction de Claude Ballif et d’un doctorat de l’Université de Montréal sous la direction de José Evangelista et Denis Gougeon, Simon Bertrand est l’un des compositeurs québécois les plus prolifiques et actifs de sa génération. Sa musique, qui va à la rencontre à la fois des grands courants de la musique contemporaine du 20e siècle et des musiques extra-occidentales, a été interprétée partout au Canada ainsi qu’au Japon, en Chine, en Corée, au Danemark, en France et aux États-Unis par des orchestres, solistes ou ensembles comme l’OSM, l’OSQ, l’OSDL, le Toronto Symphony, l’Orchestre philarmonique de Shanghai, l’Orchestre national d’Île-de-France, Guy Pelletier, Lori Freedman, Jacques Drouin, Louise Bessette, la SMCQ, le NEM, l’ECM+, Quasar, le Quatuor Alcan, Utrecht String Quartet (Hollande), le Danish Saxophone Quartet (Danemark) et Pro Musica Nipponia (Japon). Il a remporté de nombreux prix, notamment le prix Opus du compositeur de l’année en 2013. Il a aussi composé plusieurs musiques de film, notamment pour Zentropa (compagnie de production de Lars Von Trier) et a récemment signé la musique de Pays de Chloé Robichaud.

Facing the Music

pour 15 instruments et récitant, d’après des poèmes de Paul Auster
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Date et lieu

Mardi
25
octobre 2022
19h30

Salle Bourgie

1339, rue Sherbrooke Ouest
Montréal QC H3G 1G2
Canada

Tarifs

Grand public
44$
Membres du Musée
38$
34 ans et moins
23$

Billets

En ligne:
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Taxes incluses. 

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